Rendons
à Georges Sirois ce qui appartient à Georges Sirois
Mgr Ernest Lang
La
contribution du professeur Georges Sirois à notre recherche sur les origines de Philip
Long a été sous-estimée, à mon humble avis. C’est grâce à son initiative que
nous persistons encore de nos jours à chercher le lieu de naissance de notre
ancêtre.
1. De 1923 à 1974
Jusqu’en
1974, Mgr Ernest Lang disposait de documents ecclésiastiques relatifs à la
famille de Philip Long & Marie-Julie Couillard-Després. Puisqu’il avait été
vicaire à St-Basile, il a découvert les premiers baptistaires des enfants du
couple, ainsi que des certificats de décès et de mariages.
En 1936,
alors qu’il se rendait au Musée de Québec dans l’espoir d’obtenir des
informations quant à la « Fortune des L*NG », il s’est arrêté à Rivière-du-Loup
où il a découvert d’autres documents liés à la famille L*NG.
2. L’avocat Chamberland et la Fortune des L*NG
L’avocat
Chamberland accompagnait Mgr Lang au Musée de Québec. Curieusement, il avait
reçu des Archives d’Ottawa une lettre datée du 14 septembre 1936 dans laquelle
on disait ceci :
Philip Long était courrier transportant la
malle au Nouveau-Brunswick et il semble avoir obtenu la concession d’un terrain
quelque part sur le bord du Lac Témiscouata, mais je ne trouve aucun acte de
concession.
Il est évident
que l’avocat Chamberland avait écrit plutôt aux Archives d’Ottawa afin de
trouver des preuves que Philip Long était propriétaire de la Seigneurie de
Témiscouata et du Madawaska : ladite Fortune des L*NG. Mgr Lang ne savait
pas en 1936 qu’il existait un dossier militaire concernant Philip Long.
3. Le certificat de mariage de Philip Long
& Marie-Julie Couillard-Després
Le 14
novembre 1956, Mgr Lang a reçu une copie du certificat de mariage de Philip
& Marie-Julie qui s’étaient mariés le 6 décembre 1792 à la cathédrale
anglicane de Québec. Ce seul document aurait dû lui mettre la puce à l’oreille.
Sa documentation, bien que modeste, suffisait à intriguer n’importe quel membre
de la famille. Il est vrai que, à cette époque, faire de la recherche généalogique n’était pas une
sinécure, surtout lorsque l’on vivait loin des grandes bibliothèques.
4. Un article de Robert Pichette
En 1958,
suite à un article écrit dans le journal « Le Madawaska » par Robert Pichette,
Mgr Lang a appris que Philip était courrier du Roi. Dans son livre, il s’est
dit à la fois étonné et enchanté de cette information. Pourtant, il en avait
été avisé 22 années plus tôt par les Archives d’Ottawa.
Il a fallu
attendre la visite de Georges Sirois, professeur à Ottawa, aux environs de 1974
pour que Mgr Lang se remette à sa recherche qu’il avait entamée en 1923.
5. Le coup d’envoi donné par Georges Sirois en
1974
À part le
document de Robert Pichette, tous les autres que Mgr Lang possédait étaient de
nature ecclésiastique et ne le renseignaient pas sur les origines de Philip.
Georges
Sirois se rendait souvent aux Archives d’Ottawa dans le cadre de son travail.
C’est ainsi qu’il a découvert le dossier militaire de Philip Long. Cette
découverte a relancé la recherche de Mgr Lang et a été la rampe de lancement
des autres chercheurs par la suite.
C’est grâce
au dossier militaire de Philip que nous avons fait des progrès et non à cause
des documents ecclésiastiques qui ne renfermaient pas d’informations sur les
origines probables de Philip.
Georges
Sirois a tracé la voie à Mgr Lang qui n’a pas perdu de temps pour solliciter des
Archives d’Ottawa d'autres documents qui se rapporteraient à notre ancêtre.
Ses demandes ne sont pas restées vaines. Il a publié ces documents dans son
livre intitulé « L’Héritage des Lang (Long). Récit biographique, généalogique
et historique de John Philip Long (1757-1832) ».
Vous
connaissez la suite de l'histoire.....
Let us give back
to Georges Sirois what belongs to Georges Sirois
Bishop Ernest Lang
Professor Georges Sirois contribution to our research on Philip Long's origins has been underestimated,
in my humble opinion. It is thanks to his initiative that we still persist
today in searching for the birthplace of our ancestor.
1. From 1923 to 1974
Until 1974, Bishop
Ernest Lang had ecclesiastical documents relating to the family of Philip Long
& Marie-Julie Couillard-Després. Since he had been vicar in St. Basile, he
discovered the first birth certificates of the couple's children, as well as
death certificates.
In 1936, while
traveling to the Musée de Québec in the hope of obtaining information about the
"Fortune of the L*NG", he stopped at Rivière-du-Loup where he
discovered other documents related to the L*NG family.
2. The lawyer Chamberland and the
L*NG'S Fortune
Lawyer Chamberland accompanied Bishop Lang to the Musée de Québec. Curiously, he had received a
letter from the Ottawa Archives dated September 14, 1936, in which it stated
the following:
Philip Long was a
courier carrying mail to New Brunswick
and he seems to have obtained a land grant somewhere on the shores of Lake Temiscouata ,
but I can't find any deed of grant.
It is obvious that lawyer Chamberland had written to the Ottawa Archives hoping to find
evidence that Philip Long owned the Seigneurie of Temiscouata and Madawaska:
the so-called L*NG'S Fortune. Bishop Lang did not know in 1936 that there was a
military file on Philip Long.
3. The marriage
certificate of Philip Long & Marie-Julie Couillard-Després
On November 14, 1956,
Bishop Lang received a copy of the marriage certificate of Philip &
Marie-Julie who had married on December 6, 1792 at the Anglican Cathedral in Quebec City . This one
document alone should have tipped him off. His documentation, although modest,
was enough to intrigue any member of the family. At that time, doing genealogical
research was no easy task, especially when you live far from large libraries.
4. An article by
Robert Pichette
In 1958, following an
article written in the newspaper "Le Madawaska" by Robert Pichette,
Bishop Lang learned that Philip was a King's courier. In his book, he said he
was both surprised and delighted with this information. Yet he had been
notified 22 years earlier by the Ottawa Archives.
It was not until the
visit of Georges Sirois, professor in Ottawa ,
around 1974 that Bishop Lang resumed his research, which he had begun in 1923.
5. The launch given by
Georges Sirois in 1974
Apart from Robert
Pichette's document, all the others that Bishop Lang owned were ecclesiastical
in nature and did not inform him of Philip's origins.
Georges Sirois often
visited the Ottawa Archives as part of his work. That's how he discovered
Philip Long's military file. This discovery relaunched Bishop Lang's research
and was the launch pad for other researchers later on.
It is thanks to
Philip's military record that we have made progress and not because of the
church documents that did not contain information on Philip's probable origins.
Georges Sirois paved
the way for Bishop Lang, who did not waste any time soliciting the Ottawa
Archives for any other document related to our ancestor. His requests were not
in vain. He published these documents in his book entitled "L'Héritage des
Lang (Long). Biographical, genealogical and historical account of John Philip
Long (1757-1832)".
You know the
rest of the story........