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jeudi 31 décembre 2020

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Philip Long: 
ici, là, mais pas de n'importe où

Pour se rapprocher du lieu de naissance de Philip Long (PL), on doit savoir ce qu'il était à partir des quelques bribes d'information que nous avons. La plupart des chercheur.e.s ont concentré leurs efforts sur la documentation disponible à partir de 1781 aux États-Unis (É-U) et, ensuite, sur les documents qui le concernent une fois arrivé au Canada. Leur travail a servi à mieux le connaître et à orienter la recherche de quiconque a osé formuler des hypothèses, des prédictions quant à son lieu de naissance. 

Au fond, nous cherchons un lieu précis et non seulement un pays. Soyons réalistes, même la tâche est colossale de préciser un pays d'origine pour PL: il ne faut pas perdre espoir parce que nos moyens technologiques et scientifiques modernes arrivent à la rescousse.
​​
(1) Que savons-nous de PL?
   (a) Il était un soldat Loyaliste convaincu et fidèle à l'Angleterre. Il était aussi de religion protestante, du moins une vingtaine d'années après son arrivée au Canada. Il a été un courrier du Roi tout au long de sa vie et a obtenu diverses faveurs de ses supérieurs à cet effet. Les pays prennent soin de leurs vétérans. 

   (b) La majorité des Loyalistes (85%) qui ont subi la Révolution américaine (RA) de 1775-1783 sont demeurés aux É-U en 1783. Ceux qui ont choisi de s'expatrier sont sûrement les plus attachés à la Couronne britannique.

   (c) En 1822, lors de sa rencontre avec le journaliste Écossais John Mann, il s'est identifié comme Américain, soit 39 ans après qu'il ait mis le pied en sol Canadien. Il est raisonnable de croire qu'il serait né aux É-U. C'est d'abord aux É-U qu'on doit chercher sa famille.

   (d) Au cours de la RA, il aurait saisi du courrier militaire dont il aurait fait cadeau à l'Armée britannique. Un tel geste était récompensé et était surtout possible pour des cavaliers davantage que pour des fantassins. Or, PL faisait partie du King's American Regiment (KAR), une cavalerie.

   (e) PL a signé quelques documents. Cependant, au baptême d'Edouard-Narcisse en 1803 à Québec, sa signature était laborieuse et ne démontre pas une longue éducation formelle, ce qui le place dans la majorité des citoyens de cette époque. 
   (f) L'épouse de PL, Marie-Julie Couillard Després, est décédée 25 années après lui à 81 ans . L'âge indiqué sur son certificat de décès dérogeait de 11 années: elle était aussi illettrée. Force est de conclure que l'âge indiqué au décès de PL était aussi erroné. Donc, on ne peut préciser son année de naissance. Les autres membres de la famille ne semblaient pas connaître la date de naissance de leurs parents: cette ignorance de leur part peut être la cause des erreurs quant à l'âge véritable de leurs parents. Cependant, le recensement de 1830 à Clair pourrait indiquer les âges exacts de Philip & Julie: les erreurs auraient donc été commises par les autorités ecclésiastiques.

   (g) En 1975, Mgr Ernest Lang a prétendu que la tradition orale de la famille stipulait que PL était un Écossais né en Pennsylvanie. J'ai fait une étude approfondie de son document. Nous devons en tenir compte comme d'autres possibilités. Lorsqu'il a commencé sa recherche 50 années plus tôt, il disait ne rien savoir de PL. Après qu'il ait découvert des documents religieux à St-Basile concernant sa famille, il a mis fin à sa recherche pour la reprendre lorsque de nouveaux documents lui ont été fournis, quelques décennies plus tard. Quand il a découvert que PL était à l'emploi de l'Angleterre, il a mis un terme à sa recherche, ce qui n'aurait pas été le cas s'il avait découvert que PL était originaire de la France. 

   (h) Après avoir vendu sa propriété à Lac Témiscouata et après avoir obtenu la promesse d'Alexander Fraser qu'il bénéficierait de sa largesse en s'établissant ailleurs sur sa Seigneurie, PL a plutôt choisi de s'établir à Clair. On ne peut que tergiverser sur sa décision.

(2) Les Loyalistes aux É-U
Les Loyalistes étaient répartis tout le long de la côte Est des É-U et aussi loin que la Floride. Certes, on en trouvait davantage à certains endroits tels que New York. Ça va de soi que les Loyalistes peuvent être plus nombreux dans les endroits les plus populeux. Nos recherches ne se limitent pas à quelques États américains.

(3) Le nom de Philip Long dans des feuilles d'appel (muster rolls)
Nous savons que PL a fait partie du KAR à partir de l'automne 1781. Par ailleurs, un Philip Long apparaît sur une feuille d'appel du West Florida Royal Foresters (WFRF) en juin 1781. On rencontre le nom de Phillip Long comme membre du New York Volunteers (NYV) en 1777. Dans ce dernier cas, il n'apparaît que sur une seule feuille d'appel, même si le NYV a maintenu son implication longtemps après. Rien n'indique que PL ait fait partie du WFRF et du NYV. Cependant, il n'en faut pas plus pour développer des hypothèses à ce sujet et lancer des recherches.

(4) Philip Long au Pays de Galles (Wales)
Au 18e siècle, il a existé un Philip Long au Pays de  Galles. Ma recherche a démontré qu'il ne s'agissait pas de PL.

(5) Philip Long de PA dans un régiment Continental
Qui ne connaît pas ce Philip Long via Ancestry? Il a continué de vivre en PA après la RA et a même reçu une pension militaire. 

(6) Philip Long de Virginie
Tout aussi connu des chercheurs que celui de la PA, il est clair qu'il ne s'agit pas de PL.

(7) Des Philip Long après la RA
Il sont nombreux les Philip Long que l'on rencontre dans une variété de documents américains à partir de 1800. Ce fait s'explique surtout parce qu'on améliorait les enregistrements civils, religieux et militaires. Le nom de Philip Long apparaît fréquemment en PA après la RA, assez pour nous faire croire que PL faisait partie d'une famille de la Pennsylvanie. Cependant, aucun document ne montre un Philip Long comme faisant partie d'une famille de la PA ou d'ailleurs aux É-U à l'époque de la RA.

(8) Les arbres de famille
Je porte une attention particulière aux arbres de famille qui poussent comme des champignons depuis quelques années. Ces arbres concernent les familles qui sont restées aux É-U après la RA. Il ne faut pas s'étonner de ne pas trouver une famille Loyaliste reliée à PL.

(9) La documentation Loyaliste de 1775 à 1783
Il est évident que, au cours des premières années de la RA, les Loyalistes n'ont pas tenu des registres précis, même des citoyens qui faisaient partie de la milice à partir de 1775. Pourtant, PL a indiqué dans une lettre écrite à Lac Témiscouata qu'il a fait partie de la RA à partir de 1775. Aucun document le prouve, mais nous devons le croire sur parole.

(10) Une rencontre révélatrice
John Mann, un journaliste arrivé à Québec en provenance d'Écosse en 1822 a rencontré PL et a indiqué ceci dans son livre paru plusieurs années plus tard: The landlord was an American and could speak English with propriety. The landlady was a French woman from Lower Canada, and consequently all the family spoke the French language. After having some conversation with the old gentleman, I retired to bed. Les Écossais ont un accent typique. Force est de conclure que PL n'avait pas un tel accent. Quelques jours auparavant, Mann a rencontré une famille originaire d'Angleterre à son grand contentement puisqu'il ne parlait pas français, ce qui l'incommodait en territoire québécois et en ayant des guides autochtones.  

On peut aussi croire que PL est né aux É-U sans qu'il sache de quel pays européen ses ancêtres provenaient. PL tenait à son allégeance Loyaliste et au fait qu'il avait vécu aux É-U plusieurs décennies auparavant. 

(11) Les passagers en provenance d'Europe
L'immigration de citoyens européens a été interrompue de 1775 à 1783: les navires disponibles ont été monopolisés par la Couronne britannique. Ainsi, des volontaires en provenance du Royaume-Uni ou d'ailleurs en Europe ont pu monter à bord de certains navires. Par ailleurs, à toutes les époques, les listes de passagers immigrant d'Europe en Amérique avant le 19e siècle sont peu nombreuses et peu détaillées. 

(12) La forte présence de soldats Hessois d'Allemagne a attiré mon attention. 
Puisque les supérieurs allemands tenaient un registre détaillé et soutenu de leurs régiments, j'ai exploré la possibilité que PL soit d'origine allemande. Je savais que notre ADN pouvait situer nos ancêtres en Allemagne à une époque. À date, même après des efforts et des ressources considérables, aucun indice permet de démontrer que Philip Lange est devenu Philip Long du WFRF, donc notre ancêtre. Pour finir par savoir où est né PL, on doit éliminer des hypothèses. Tout chercheur formule des hypothèses, des prédictions. Force est de réaliser qu'aucune d'elles n'a été confirmée depuis 25 ans, ce qui ne signifie pas qu'aucun progrès n'a été fait. Lorsque nous cesserons d'émettre des hypothèses, nous cesserons par le fait même de chercher, ce qui est inacceptable à mes yeux, et aux vôtres aussi j'en suis convaincu.

(13) La science: une bouée de secours
L'idée de passer un test Y-ADN vient de Gilles Long, il y a environ 15 années. Sa stratégie a carrément réorienté nos recherches, la mienne du moins. Notre famille s'est retrouvée dans un groupehaplo avec quelques autres individus. Les informations que nous avons sur ces autres familles indiquent que nous avons des ancêtres provenant d'Allemagne et du Royaume-Uni. Il ne faut pas croire pour autant que Philip est né en Allemagne ou en Angleterre. Néanmoins, si PL n'est pas né dans ces régions européennes, ses ancêtres y ont vécu, comme la majorité des immigrants européens venus en Amérique. Nous ne cherchons pas un lieu précis de naissance de PL, mais un pays européen probable. 

Au fil des années, nous espérons que d'autres Américains passeront un test Y-ADN et qu'ils se retrouveront dans notre haplogroupe. Depuis un certain temps, je fais un effort considérable pour convaincre d'autres Long des É-U de passer un tel test. Plusieurs ne connaissent pas l'existence et le pouvoir des ces tests: on doit être patients. La plupart des descendants d'immigrés européens ne savent pas d'où sont originaires leurs ancêtres. Faute de généalogie et de tradition orale, ils sont nombreux à se rabattre sur l'ADN. Cette science est jeune et complexe, mais progresse de jour en jour. Vous avez compris que les autres familles de notre groupehaplo ne peuvent pas nous aider outre mesure, car elles recherchent comme nous leurs ancêtres européens. Cependant, une famille de notre groupehaplo prétend que leurs ancêtres européens proviennent d'Allemagne. C'est avec cette famille que nous partageons la plus importante proximité Y-ADN. 

Les Loyalistes étaient provenaient davantage du Royaume-Uni, mais aussi d'Allemagne. On peut même prétendre que PL soit né aux É-U de parents originaires d'Écosse dont les ancêtres provenaient d'Allemagne. Démontrer qu'un événement est possible ce n'est pas démontrer qu'il est probable et encore moins qu'il est certain. Donc, nos recherches se sont rétrécies depuis ces résultats scientifiques, mais nous continuons de retourner toutes les pierres.... 

(14) Les Écossais au temps de la Révolution américaine (RA)
L'Histoire nous enseigne qu'au cours de la RA les Écossais étaient partagés entre l'armée Continentale (Rebels) et l'armée britannique (Loyaliste). Bon nombre des Écossais Loyalistes se réfugièrent au Canada en 1783. PL a pu faire partie de ce groupe d'Écossais fidèles à l'Angleterre. Il a pu aussi être d'origine britannique. D'ailleurs, dans une de ces lettres écrites à Lac Témiscouata, il a parlé de l'Angleterre dans les termes suivants: My King and my country. Même si notre génétique remonte en Allemagne, s'il était né en Allemagne, il est peu probable qu'il ait parlé ainsi de l'Angleterre. 

(15) Philip Long: ici, là, mais pas de n'importe où
Nos recherches électroniques ont toujours démontré que le nom de Philip Long avant 1775 était courant en Angleterre, en Allemagne, aux É-U et même en Écosse. Un membre de notre famille a passé un mois en Écosse afin d'identifier des familles Long il y environ 50 ans. Selon son rapport, le patronyme Long ou Lang n'existait tout simplement pas. Mais, il y avait des Long en Écosse deux siècles auparavant. C'est en Angleterre que le nom de Philip Long est plus nombreux, sûrement parce qu'on y tenait des registres civils et religieux depuis longtemps. 

(16) Un changement de patronyme
Certains descendants de PL ont préféré adopter d'autres patronymes, surtout celui de Lang. J'ose croire, autant au NB qu'au Qc, le patronyme Long avait une connotation Britannique dont il valait mieux se débarrasser. Les Britanniques n'ont jamais eu bonne presse auprès des Québécois et des Acadiens, et pour cause! Curieusement, Mgr Ernest Lang a prétendu que PL était d'origine écossaise. Pourquoi alors a-t-il accepté de maintenir son patronyme de Lang plutôt que Long? Il aurait été plus conséquent en adoptant Laing et non Lang si l'on en juge par les registres écossais. Le patronyme Lang est plus fréquent en Allemagne qu'en Écosse. 

Notre documentation démontre que PL a maintenu son patronyme de Long tout au long de sa vie. Est-ce que certains descendants ont décidé de changer leur patronyme parce qu'ils savaient que PL était d'origine britannique? On peut le croire, mais aucune information nous permet de l'affirmer. Il faut dire qu'au Qc, les Écossais ne jouissaient pas auprès des Québécois d'une meilleure réputation que les Britanniques. 

(17) Un saut de la documentation à la science
La recherche des origines de PL dure depuis maintenant un siècle. Notre recherche de nouveaux documents, soyons honnêtes, fait du surplace depuis quelques décennies. Je me répète en disant que, au 18 siècle, le fusil était plus indispensable que le crayon, surtout aux É-U. Le manque de documents relatifs à PL n'apparaîtra pas comme par miracle. Mais, la science pourrait bien augmenter nos chances de préciser le pays d'origine des ancêtres de PL. Sans compter que de plus en plus de familles publient des informations sur leurs ancêtres grâce à notre technologie moderne. C'est suffisant pour nous inciter à continuer nos recherches, à formuler des hypothèses et surtout à entrer en contact avec d'autres familles Long. 

Cette technologie nous a surtout permis d'éliminer certaines familles Long qui nous apparaissaient au départ comme reliées à la nôtre. Mieux encore, nous sommes liés à des familles qu'on ne soupçonnait nullement d'être de notre parenté éloignée. 

Qui sait ce que l'avenir nous réserve? Pour l'instant, mes efforts sont dirigés vers le Royaume-Uni où PL ou ces ancêtres récents ont pu y vivre, et ce, même si nous avons des antécédants génétiques allemands.

Philip Long: 
here, there, but not from everywhere
To get closer to the birthplace of Philip Long (PL), we need to know what he was from the few crumbs of information we have. Most researchers have focused their efforts on the documentation available from 1781 onwards in the United States (US) and then on the documents that relate to him once he arrived in Canada. Their work has served to learn more about him and to guide the research of anyone who has dared to formulate hypotheses or predictions about his place of birth. Basically, we are looking for a specific place, not just a country. Realistically, the task of determining a country of origin for PL is a daunting one: we must not lose hope because our modern technological and scientific means are coming to the rescue.

(1) What do we know about ​PL?   
​   ​(a) He was a convinced Loyalist soldier loyal to England. He was also a Protestant, at least twenty years after his arrival in Canada. He was a courier of the King throughout his life and obtained various favours from his superiors to that effect. Countries take care of their veterans. 

   (b) The majority of the Loyalists (85%) who underwent the American Revolution (AR) of 1775-1783 remained in the United States in 1783. Those who chose to expatriate are surely the most attached to the British Crown.

   (c) In 1822, when he met Scottish journalist John Mann, he identified himself as an American, 39 years after he set foot on Canadian soil. It is reasonable to believe that he would have been born in the United States. It is first in the U.S. that we must look for his family.

   (d) During the RA, he would have seized military mail and given it as a gift to the British Army. Such a gesture was rewarded and was more possible for horsemen than for infantrymen. However, PL was part of the King's American Regiment (KAR), a cavalry.

   (e) PL signed some documents. However, at the baptism of Edouard-Narcisse in 1803 in Quebec City, his signature was laborious and does not show a long formal education, which places him in the majority of citizens of that time. 
   (f) PL's wife, Marie-Julie Couillard Després, died 25 years after him at the age of 81. The age indicated on her death certificate was 11 years older than she really was. She was also illiterate. It must be concluded that the age indicated at the time of PL's death was also erroneous. Therefore, we cannot specify his year of birth. The other family members did not seem to know their parents' birth dates: this lack of knowledge on their part may be the cause of the errors in their parents' true ages. 

   (g) In 1975, Bishop Ernest Lang claimed that the family's oral tradition stipulated that PL was a Pennsylvania-born Scotsman. I have made a thorough study of his document. We must consider this and other possibilities. When he began his research 50 years earlier, he said he knew nothing about PL. After he discovered religious documents at St. Basil's about his family, he stopped his research and resumed it when new documents were provided to him a few decades later. When he discovered that PL was employed in England, he stopped his search, which would not have been the case if he had discovered that PL was originally from France. 

   (h) After having sold his property at Lac Témiscouata and after having obtained Alexander Fraser's promise that he would benefit from his largesse by settling elsewhere on his Seigneurie, PL chose instead to settle in Clair. We can only prevaricate ​on his decision.

(2) Loyalists in the United States 
Loyalists were spread all along the east coast of the United States and as far away as Florida. Certainly, there were more in places like New York. It goes without saying that Loyalists can be more numerous in the most populated places. Our research is not limited to a few states in the US.

(3) Philip Long's name in muster rolls 
We know that PL was part of the KAR from the fall of 1781. In addition, a Philip Long appears on a muster roll of the West Florida Royal Foresters (WFRF) in June 1781. We meet the name of Phillip Long as a member of the New York Volunteers (NYV) in 1777. In the latter case, he only appears on one ​muster roll, even though the NYV maintained his involvement long afterwards. There is no evidence that PL was a member of both the WFRF and the NYV. However, this is all that is needed to develop hypotheses about this and to initiate research.

(4) Philip Long in Wales
In the 18th century, there was a Philip Long in Wales. My research has shown that it was not a​bout​ PL.

(5) Philip Long from PA in a Continental regiment
Who doesn't know this Philip Long through Ancestry? He continued to live in PA after RA and even received a military pension. 

(6) Philip Long from Virginia
As well known to researchers as the ​Philip Long in PA, it is clear that he is not ​our ancestor​ PL.

(7) ​Philip Long after the American Revolution
There are many ​citizen namedPhilip Long after the RA, which can be found in a variety of American documents from 1800 onward. This is mainly due to improvements in civil, religious and military records. The name Philip Long appears frequently in PA after the RA, enough to make us believe that PL was part of a Pennsylvania family. However, there are no records showing a Philip Long as being part of a family in ​PA or elsewhere in the U.S. at that time.

(8) Family trees
I pay special attention to family trees that have been growing like mushrooms for a few years. These trees are for families that remained in the US after AR. Not surprisingly, we do not find any Loyalist family related to PL.

(9) Loyalist documentation from 1775 to 1783 
It is evident that in the early years of the RA, the Loyalists did not keep accurate records, even of citizens who were part of the militia from 1775 onward. However, PL indicated in a letter written to Lac Témiscouata that he was a member of the RA from 1775. No document proves this, but we must take his word for it.

(10) A revealing encounter
John Mann, a journalist who arrived in Quebec City from Scotland in 1822 met PL and stated in his book published several years later: The landlord was an American and could speak English with propriety. The landlady was a French woman from Lower Canada, and consequently all the family spoke the French language. After having some conversation with the old gentleman, I retired to bed. Scottish people have a typical accent. It must be concluded that PL did not have such an accent. A few days earlier, Mann met a family from England to his great satisfaction since he did not speak French, which was an inconvenience for him in Quebec territory and having native guides.  

We can also believe that PL was born in the United States without knowing from which European country his ancestors came. PL kept his Loyalist allegiance and identified himself as an American decades after his arrival in Canada. 

(11) Passengers from Europe
The immigration of European citizens was interrupted from 1775 to 1783: the available ships were monopolized by the British Crown. Thus, only volunteers from the United Kingdom or elsewhere in Europe were able to board some ships. Moreover, at all times, the lists of passengers immigrating from Europe to America before the 19th century are few and far between.
 
(12) The strong presence of Hessian soldiers from Germany caught my attention. 
Since the German superiors kept a detailed and sustained record of their regiments, I explored the possibility that PL was of German origin. I knew that our DNA could locate our ancestors in Germany at one time. To date, even after considerable effort and resources, there is no evidence that Philip Lange became Philip Long of the WFRF, thus our ancestor. In order to finally know where PL was born, we have to eliminate hypotheses. Every researcher makes hypotheses, predictions. We have to realize that none of them have been confirmed for 25 years, which does not mean that no progress has been made. When we stop hypothesizing, we stop searching, which is unacceptable to me, and I am sure to you as well.

(13) Science: a lifeline
The idea of taking a Y-DNA test came from Gilles Long, about 15 years ago. His strategy has completely redirected our research, mine at least. Our family found itself in a haplogroup with a few other individuals. The information we have about these other families indicates that we have ancestors from Germany and the United Kingdom. However, this does not mean that Philip was born in Germany or England. However, if PL was not born in these European regions, his ancestors lived there, as did the majority of European immigrants to America. We are not looking for a specific place of birth of PL, but a probable European country.
 
Over the years, we hope that other Americans will pass a Y-DNA test and find themselves in our haplogroup. For some time now, I have been making a considerable effort to convince other Longs in USA to take such a test. Many of them are not aware of the existence and power of these tests: we have to be patient. Most descendants of European immigrants do not know where their ancestors came from. In the absence of genealogy and oral tradition, many of them fall back on DNA. This science is young and complex, but it is progressing day by day. You have understood that the other families of haplogroup cannot help us too much, because they are searching like us for their European ancestors. However, one family of our haplogroup claims that their European ancestors come from Germany. It is with this family that we share the greatest Y-DNA closeness. 

The Loyalists were more from the United Kingdom, but also from Germany. It can even be argued that PL was born in the US to Scottish parents whose ancestors came from Germany. To show that an event is possible is not to show that it is probable, much less certain. So, our research has narrowed since these scientific results, but we continue to turn over all the stones.... 

(14) The Scots at the time of the American Revolution (AR)
History teaches us that during the AR the Scots were divided between the Continental Army (Rebels) and the British Army (Loyalists). Many of the Scottish Loyalists fled to Canada in 1783. PL may have been part of this group of Scots loyal to England. He may also have been of British origin. Moreover, in one of his letters written at Lake Temiscouata, he spoke of England in the following terms: My King and my country. Even if our genetics go back to Germany, if he was born in Germany, it is unlikely that he spoke of England in that way. 

(15) Philip Long: here, there, but not from everywhere
Our electronic research has always shown that the name Philip Long before 1775 was common in England, Germany, the USA and even Scotland. A member of our family spent a month in Scotland to identify Long families about 50 years ago. According to his report, the surname Long or Lang simply did not exist. But there were Long in Scotland two centuries ago. It was in England that the name Philip Long was more numerous, probably because civil and religious records had been kept there for a long time. 

(16) A change of surname
Some descendants of PL preferred to adopt other surnames, especially that of Lang. I dare to believe, in NB as well as in Qc, the surname Long had a British connotation that it was better to get rid of. The British have never had good press among Quebecers and Acadians, and for good reason! Curiously, Mgr Ernest Lang claimed that PL was of Scottish origin. Why then did he agree to maintain his surname of Lang rather than Long? He would have been more consistent in adopting Laing and not Lang if we judge by the Scottish records. The surname Lang is more common in Germany than in Scotland. 

Our documentation shows that PL maintained his surname of Long throughout his life. Did some descendants decide to change their surname because they knew that PL was of British origin? We can believe so, but there is no information that allows us to say so. It must be said that in Quebec, the Scots did not enjoy a better reputation among Quebecers than the British. 

(17) A leap from documentation to science
The search for the origins of PL has been going on for a century now. Our search for new documents, let's be honest, has stalled for a few decades. I repeat myself by saying that, in the 18th century, the rifle was more indispensable than the pencil, especially in the USA. The lack of documents relating to PL will not appear as a miracle. But, science may well increase our chances of clarifying the country of origin of PL's ancestors. Not to mention that more and more families are publishing information about their ancestors thanks to our modern technology. This is enough to incite us to continue our research, formulate hypotheses and above all to get in touch with other Long families. 

This technology has especially allowed us to eliminate certain Long families that initially appeared to be related to our own. Even better, we are connected to families that we had no idea were related to us. 

Who knows what the future will bring? Actually, my efforts are oriented towards the United Kingdom where PL or his recent ancestors could have lived even though we have genetic results  found in Germany four or five centuries ago. 

vendredi 18 décembre 2020

(Scroll down for the English version)

L'ADN des L*NG du Madawaska

D'entrée de jeu, je vous demande de ne pas partir de rumeurs non fondées à propos de l'origine de Philip Long. Mon objectif a toujours été de chercher des documents, de formuler des hypothèses de recherche et de les mettre à l'épreuve. Souvent, je formule une hypothèse dans le but de l'éliminer, de l'infirmer. 

Ils sont peu nombreux à chercher les origines de Philip Long. Je me donne cette disponibilité et je crois en être capable. Cependant, même si cette recherche dure depuis maintenant un siècle, nous ne pouvons répondre à la question précise suivante: Où est né Philip Long, l'ancêtre des L*NG du Madawaska?

Ce qui me semble possible et probable, c'est plutôt de déterminer avec une probabilité raisonnable d'où provient la famille de Philip. Des États-Unis? Du Royaume-Uni? De l'Allemagne? Nous savons de lui-même qu'il se disait un Américain. Que cherchons-nous de plus à son sujet? Pourquoi ne sommes-nous pas satisfaits de cette information? Dieu seul le sait....

Je vous ferai part d'ici peu des aspects de ma recherche depuis l'an 2000. Je réalise que notre grande famille y a droit, surtout que je me considère comme un bénévole pour cette famille.

Nos tests d'ADN ont carrément changé la donne dans ma recherche. Mais, cette nouvelle science ne nous indiquera pas l'adresse postale de Philip lorsqu'il vivait aux États-Unis....

Revenons à nos moutons...

Tableau 1

Tableau de résultats fournis par l'entreprise 23andMe montrant
que les individus actuels qui ont un profil génétique similaire au mien
(ou celui de Gilles Long et n'importe lequel L*NG du Madawaska)
proviennent surtout (80%) de deux endroits particuliers.

En scrutant le Tableau 1, je suis convaincu que vous croyez que mon chromosome-Y comporte un élément emprunté ici et là en Europe: en France, en Allemagne, en Angleterre, en Finlande, alouette. PAS DU TOUT!!!! Je vais vous expliquer ce que représente ce tableau.

NOTE. J'ai fait analyser mon Y-ADN par l'entrerise 23andMe. Le tableau ci-haut en est le résultat. Gilles Long et moi avons un dossier chez Ancestry et un autre chez 23ansMe.
 
Depuis quelques années à peine, des entreprises telles que Ancestry et 23andMe offrent un service de tests d'ADN. Au fur et à mesure, elles tirent des informations sur l'origine de leurs clients, ceux qui savent où sont nés leurs ancêtres. La majorité de cette clientèle est formée de descendants d'immigrants européens en Amérique. Les familles européennes établies au même endroit depuis des siècles n'ont pas vraiment de raison de passer un test d'ADN. Comme l'Amérique du Nord a été peuplée ces quatre derniers siècles par des immigrants d'Europe, leurs descendants en Amérique sont friands de tests d'ADN. C'est le cas de ma famille. Puisque la plupart de ces immigrants n'ont pas laissé une documentation quant à leurs ancêtres, les tests d'ADN constituent une bouée de sauvetage, un dernier recours

Ces entreprises spécialisées font plus que d'accumuler des données à partir de leur clientèle. On envoie maintenant des équipes en Europe et en Afrique dans des localités à la recherche de familles bien établies. On obtient leur ADN. Ce faisant, on a une meilleure idée à quels endroits de l'Europe proviennent les groupehaplos. Un expert a déjà affirmé que notre ADN était surtout présent dans le nord de l'Allemagne, ce qui ne signifie pas qu'il n'est pas présent ailleurs. 

Par conséquent, le tableau ci-haut nous indique ceci: 51% de l'échantillon de cette entreprise (23andMe) sont des individus dont les ancêtres sont Français & Allemands, et 30% sont Britanniques & Irlandais. Le 20% restant vient d'ailleurs. Autrement dit, dans l'état actuel de leur banque de données, mon Y-ADN se retrouve chez 50% de leurs dossiers dont les ancêtres proviennent de France & d'Allemagne et 30% de leurs dossiers dont les ancêtres proviennent d'Angleterre et de l'Irlande.

Je me répète: le chromosome Y-ADN ne change pas en changeant de pays ou en mariant une Française plutôt qu'une Suédoise. Personne ne sait pourquoi ce chromosome est stable, mais varie à long terme. S'il variait d'une génération à l'autre, il serait inutile en généalogie.

Le chromosome-Y transmis de père en fils
Nous sommes tous nés d'un couple, mâle et femelle, un père et une mère. Nos chromosomes sont le résultat de la fusion, de la combinaison des chromosomes de notre père et de notre mère. Cependant, le chromosome-Y est transmis intact de père en fils seulement: les filles n'héritent pas de ce chromosome-Y. Même s'il est qualifié de stable, il lui arrive de muter au hasard. Une mutation peut prendre un siècle avant de se produire. En général, un test du chromosome-Y confirme l'appartenance d'un individu à sa famille décrite dans les documents de sa généalogie......s'ils existent. 

Il n'est donc pas étonnant que plusieurs ont recours au test de Y-ADN pour découvrir d'autres individus de leur parenté qu'ils ne connaissent pas et qui ont vécu dans un lointain passé. C'est une sorte de substitut à une généalogie documentaire manquante (paper trail). Bref, la principale qualité du chromosome-Y est sa stabilité à travers le temps, même s'il varie malgré tout au fil des siècles. 

Un même patronyme mais un chromosome-Y différent 
Prenons l'exemple fictif suivant. Un individu de ma famille décide de changer son patronyme de L*NG à Beaulieu. Ensuite, il passe un test Y-ADN pour réaliser que son chromosome-Y est identique au mien et non à celui de la famille Beaulieu. Vous pouvez changer votre patronyme, et changer de pays, mais votre chromosome-Y ne changera pas. Il n'est pas étonnant que Jeffrey L. Waite de la Pennsylvanie possède un chromosome-Y similaire à celui de Kenneth Long et complètement différent de celui de la famille Waite (Weight, Wecht), parce que son ACPR (1828) est un Long et non un Waite. Au fil des siècles, les nombreuses adoptions ont aussi pu créer des situations semblables.

Le Tableau 2 suivant montre le degré de liaison génétique entre Kenneth Long et les autres membres de notre groupehaplo. Je suis convaincu que les deux partagent un ancêtre commun le plus récent (ACPR) aux environs de 1860. La famille Waite a toujours su que Laviana Heyman avait eu une relation avec un individu autre que son époux ou conjoint, ce dernier étant William Waite. Selon ma recherche, le père biologique de Dennis Waite est Thomas W. Long, l'ancêtre de Kenneth. Le test d'ADN a confirmé leur tradition orale. La différence entre Kenneth & Jeffrey est de deux marqueurs. Ancestry indique qu'une telle différence peut se produire dans un lapse de temps de 12 générations (plus ou moins selon le niveau de confiance), soit trois siècles. Visiblement, la précision de ce test est étonnante.
Tableau 2
Pour une raison technique, je n'ai pu obtenir la comparaison statistique entre le dossier de Jeffrey Waite et celui de Kenneth Long selon la table de probabilité utilisée par Ancestry. Puisqu'il y a une différence de deux (2) marqueurs entre les deux, j'ai celui qui compare Darl Long & Kenneth Long dont la différence est également de deux (2) marqueurs (Tableau 3).
Tableau 3
D'après Ancestry, et selon le test Y-ADN 37,
Darl et Kenneth ont un ACPR qui aurait vécu
certainement (97,51%) au plus tard 
12 générations auparavant (trois siècles)
NOTE. Il existe d'autres tables de probabilité qui offrent des prédictions similaires, comme celle de Donald MacDonald.
Pour vous montrer le niveau de précision de ces tables, voici la comparaison entre mon résultat et celui de Gilles Long (Tableau 4).
Tableau 4
Gilles Long et moi partageons un ACPR
qui aurait vécu au plus tard il y a 8 générations passées (deux siècles).
Cet ACPR, nous le savons, est mon grand-père paternel Liguori
né le 21 février 1898.

Ceux qui naviguent dans les données fournies par les entreprises de testing de l'ADN constatent aussi que tous les L*NG n'appartiennent pas au même groupehaplo. On constate aussi de nombreuses variations à l'intérieur d'un groupehaplo quant au degré de proximité du ACPR. Il y a plusieurs milliers d'années, la majorité de ces groupehaplos partageaient un ACPR. Depuis, à la suite de mutations, les sous-groupes se sont formés en raison de variations dans le chromosome-Y. Présentement, sur Ancestry, je me retrouve dans un groupehaplo particulier que je viens de vous montrer. L'appartenance à un groupehaplo est réalisée à partir de quelques marqueurs. 

Plus de marqueurs, plus de précision
Un test peut faire appel à 12 jusqu'à 111 marqueurs. Plus le nombre de marqueurs est identique entre deux individus, plus leur ACPR est proche dans le temps. Par exemple, si mon test révèle une différence d'un (1) seul marqueur avec un autre individu de notre groupehaplo, ça signifie que nous partageons un ACPR qui a vécu environ un siècle plus tôt, grosso modo. Vous allez rétorquer que pour de la précision, on a déjà vu mieux...Vous avez raison! Mais, une information incomplète me semble meilleure que l'absence d'information. 

Le test Y-ADN nous est utile surtout parce qu'il permet de retrouver des individus de notre parenté que nous ne connaissions pas jusque-là. Nous savons depuis 15 ans que la majorité de notre 'parenté ADN' inconnue vit ou a vécu en Pennsylvanie. WOW! Voilà une information qui a redirigé nos recherches. Vous comprenez pourquoi nous épluchons la Pennsylvanie depuis longtemps. Le contact avec ces familles nous a apporté de nombreuses autres informations qui guident nos recherches. Ça nous a permis aussi de leur venir en aide.

Notre groupehaplo dans Ancestry
Tableau 5
(Ajoutez ce tableau à la droite du précédent)
(Ajoutez ce tableau à la droite du précédent)
Description
IN76569=Donald Long
48610=Gilles Long
74552=Darl Long
72314=Jeffrey Waite
IN78205=Gustaf Lang (Finlande)
902787=Kenneth Long
Pour le moment, je me contente d'analyser le test commun de 37 marqueurs (Tableau 5). Cependant, trois membres de notre groupehaplo ont passé le test de 111-marqueurs: Gilles Long, Lang (Finlande) et Kenneth Long.

Si A=B et que B=C, donc A=C
On constate qu'il n'existe que deux différences entre Jeffrey Waite & Kenneth Long. D'après mon analyse, l'ACPR des deux serait né en 1828, soit Thomas Long ancêtre de Kenneth Long et, du même coup, de Jeffrey Waite. 

Vous êtes aussi en mesure de constater que le dossier de Darl Long est identique à celui de Jeffrey Waite. Donc, ces deux individus ont sûrement un ACPR qui a vécu dans un passé récent. Cet ACPR pourrait être un grand-père ou un arrière-grand-père. J'espère que dans un avenir rapproché nous aurons une meilleure idée de la relation entre ces deux familles ainsi qu'avec la famille de Kenneth Long. 

Un dilemme n'attend pas l'autre
D'après les informations que nous avons obtenues de la famille de Darl, son ancêtre John Long serait né en 1815 en Pennsylvanie, tout comme son père et qu'il aurait des origines germaniques. Sa fille Sybilla Belle a laissé une note à ce sujet. Cette information de Sybilla brasse nos méninges depuis longtemps. Mais, l'arrivée de Kenneth Long dans notre groupe nous confronte avec un autre dilemme.

Il semblerait que la famille de Kenneth soit d'origine britannique, mais ce n'est pas encore certain. Cette famille possède une généalogie particulière et bien documentée. La majorité de cette famille a vécu au Massachusetts, à l'exception d'Isaac Long, l'ancêtre de Kenneth en Pennsylvanie. Leur documentation jusqu'au 17e siècle est de toute beauté! Un premier William Long au MA au mitan du 17e siècle: un trésor pour cette famille. Mais, on ne sait pas de quel pays il provenait. À cette époque, il y avait des Long surtout en Angleterre, en Irlande et en Allemagne. Vous venez de comprendre que si la famille de Kenneth tire ses racines d'Angleterre, comment la famille de Darl Long peut-elle prétendre provenir d'Allemagne? Je tente une réponse.

Une mesure temporelle, non une mesure spatiale
Il est crucial de savoir que le test Y-ADN se rapporte au temps et non à l'espace. Le chromosome-Y ne change pas lorsqu'un individu change de pays. Cependant, une famille qui vivait en Finlande en 1513 et dont certains descendants auraient atterri en 1925 en Angleterre ont pu subir des mutations durant ces quatre siècles nonobstant le pays où ont habité ces descendants. Ce n'était qu'un exemple fictif pour démontrer que les familles de Darl & de Kenneth ont pu avoir un ACPR qui a vécu en l'an 1556 en Scandinavie et dont des descendants ont immigré dans d'autres pays pendant tout ce temps pour se retrouver en bout de ligne aux États-Unis au 17e et au18e siècle. 

Dans le Tableau 6, on compare mon résultat aux autres membres de notre groupehaplo. On voit qu'il n'y a aucune différence entre moi et Gilles Long.   
Tableau 6
La différence entre moi et les autres membres de notre groupehaplo
quant à la distance génétique reflétée par le nombre de marqueurs
différents au test d'ADN-37 marqueurs

Dans le Tableau 7, on voit bien que les L*NG du Madawaska partagent un ancêtre lointain avec Kenneth Long. Cet ACPR aurait vécu il y a quatre siècles. On ne peut parler de la famille de Kenneth comme d'une parenté tricotée serrée! 
Tableau 7
Comparaison entre Gilles Long et Kenneth Long
quant à leur ACPR

Mais, dans le Tableau 8, nous partageons avec Darl Long (descendant de John R. et Sarah Piper) un ACPR plus récent.
Tableau 8
Comparaison entre Darl Long et moi
quant à notre ACPR

Un mouvement social d'Est en Ouest
Parce que le mouvement d'immigration depuis plusieurs siècles va de l'Est vers l'Ouest, il n'est donc pas surprenant que ceux qui montrent un chromosome-Y similaire au nôtre ont pu vivre en Russie, ensuite en Scandinavie, ensuite en Allemagne, ensuite au Royaume-Uni et, enfin, aux États-Unis. Cette interprétation est possible: il reste à savoir à quel point elle s'applique à notre famille. Avec le temps, d'autres passeront le test Y-ADN. Un seul autre candidat à faire son entrée dans notre groupehaplo pourrait préciser davantage les origines récentes de Philip Long.

(English version)
First of all, I ask you not to start unfounded rumors about the origin of Philip Long. My goal has always been to search for documents, formulate research hypotheses and test them. Often, I formulate a hypothesis with the goal of eliminating it, of invalidating it. 

Few people are looking for Philip Long's origins. I give myself this availability and I believe I am capable of it. However, even if this research has been going on for a century now, we cannot answer the following precise question: Where was Philip Long born, the ancestor of the L*NG of Madawaska?

What seems possible and probable to me is rather to determine with reasonable probability where Philip's family comes from. From the United States? From the United Kingdom? From Germany? We know from himself that he said to be American, 39 years after he set foot in Canada. What else are we looking for about him? Why are we not satisfied with this information? God only knows....

I will soon share with you some aspects of my research since the year 2000. I realize that our large family is entitled to it, especially since I consider myself a volunteer for this family.

Our DNA tests have made a huge difference in my research. However, this new science will not tell us Philip's mailing address when he lived in the United States....

Let's get back to the matter at hand...
Table 1
 

Table of results provided by the company 23andMe showing that the current individuals who have a genetic profile similar to mine (or that of Gilles Long and any L*NG from Madawaska) come mostly (80%) from two particular locations.

Looking at Table 1, I am convinced that you believe that my Y-chromosome contains an element borrowed here and there in Europe: in France, Germany, England, Finland, ​or else. NOT AT ALL!!!! Let me explain what this table represents.

NOTE. I had my Y-DNA analyzed by the 23andMe company. The above table is the result. Gilles Long and I have one file at Ancestry and one at 23andMe.

Companies such as Ancestry and 23andMe have only been offering DNA testing services for a few years. As they do so, they're getting information about the origins of their clients, the ones who know where their ancestors were born. The majority of these clients are descendants of European immigrants to America. European families who have lived in the same place for centuries have little reason to take a DNA test. Since North America has been populated over the last four centuries by immigrants from Europe, their descendants in America are fond of DNA testing. This is the case for my family. Since most of these immigrants did not leave any documentation of their ancestry, DNA testing is a lifeline, a last resort.

These specialized companies do more than accumulate data from their clientele. Teams are now being sent to communities in Europe and Africa in search of well-established families. ​They get their DNA. By doing so, we have a better idea where in Europe the haplogroups come from. One expert has already stated that our DNA is mostly present in northern Germany, which does not mean that it is not present elsewhere.

Therefore, the table above tells us this: 51% of the sample of this company (23andMe) are individuals whose ancestors are French & German, and 30% are British & Irish. The remaining 20% come from elsewhere. In other words, in the current state of their database, my Y-DNA is found in 50% of their records whose ancestors come from France & Germany and 30% of their records whose ancestors come from England & Ireland.​ ​

I repeat: the Y-DNA chromosome does not change when changing countries or marrying a French woman rather than a Swedish woman. No one knows why this chromosome is stable, but varies in the long term. If it varied from one generation to the next, it would be useless in genealogy.

The Y-chromosome passed on from father to son
We are all born of a couple, male and female, father and mother (we already knew that Donald.....LOL). Our chromosomes are the result of the fusion, the combination of our father's and mother's chromosomes. However, the Y-chromosome is passed on intact from father to son only: daughters do not inherit the Y-chromosome. Even if it is said to be stable, it can mutate at random. A mutation can take up to a century to occur, if not more. In general, a Y-chromosome test confirms that an individual belongs to the family described in his or her genealogy records ...... if they exist.

Not surprisingly, many people use the Y-DNA test to discover other relatives they don't know who have lived in the distant past. It is a kind of substitute for a missing paper trail. In short, the main quality of the Y-chromosome is its stability over time, even if it varies over the centuries.

The same surname but a different Y-chromosome
Let's take the following fictitious example. An individual in my family decides to change his surname from L*NG to Beaulieu. Then he takes a Y-DNA test ​only ​to realize that his Y chromosome is identical to mine and not to the Beaulieu family. You can change your surname, and change your country, but your Y-chromosome will not change. It is not surprising that Jeffrey L. Waite of Pennsylvania has a Y-chromosome similar to Kenneth Long's and completely different from the Waite family (Weight, Wecht), because his ​most recent common ancestor ​(MRCA​)​​ who was born in 1828 is a Long and not a Waite. Over the centuries, numerous adoptions may also have created similar situations.

The following Table 2 shows the degree of genetic linkage between Kenneth Long and the other members of haplogroup.

I am convinced that the two share a MRCA circa 1860. The Waite family has always known that Laviana Heyman had a relationship with someone other than her spouse or partner, the latter being William Waite. According to my research, Dennis Waite's biological father is Thomas W. Long, Kenneth's ancestor. The DNA test confirms the oral tradition in the family of Jeffrey. The difference between Kenneth & Jeffrey is two markers. Ancestry indicates that such a difference can occur within 12 generations or approximately three centuries (more or less depending on the level of confidence).
Table 2
For a technical reason, I was unable to obtain a statistical comparison between Jeffrey Waite's record and Kenneth Long's record based on the probability table used by Ancestry. Since there is a difference of two (2) markers between the two, I have the one comparing Darl Long & Kenneth Long whose difference is also two (2) markers (Table 3).
Table 3 
According to Ancestry, and using the Y-DNA 37 test, Darl and Kenneth have a MRCA that would have been very likely (97.51%) to have lived no more than 12 generations ago (three centuries).

NOTE. There are other probability tables that offer similar predictions, like the following one of Donald MacDonald.

To show you the level of precision of these tables, here is the comparison between my result and that of Gilles Long (Table 4).
Table 4 
Gilles Long and I share a MRCA that would have lived at the latest 8 generations ago (two centuries).This MRCA, as we know, is my paternal grandfather Liguori born on February 21, 1898.

Those who browse through the data provided by DNA testing companies also note that not all L*NGs belong to the same ​haplogroup. There is also a great deal of variation within a haplogroup as to how close they are to the ​​MRCA. Several thousand years ago, the majority of these haplogroups shared a ​MRCA. Since then, as a result of mutations, subgroups have formed due to variations in the Y-chromosome. Currently, on Ancestry, I find myself in a particular haplogroup that I have just shown you. Membership in a haplogroup is based on a few markers.

More markers, more accuracy
A test can use 12 to 111 markers. The more the number of markers is the same between two individuals, the closer their ​MRCA is over time. For example, if my test reveals a difference of only one (1) marker with another individual in our haplogroup, it means that we share a ​MRCA that lived about a century earlier, roughly speaking. You will retort that for accuracy, we've seen better...You're right! But, incomplete information seems better than no information at all.

The Y-DNA test is useful to us mainly because it allows us to find individuals from our relatives that we didn't know before. We have known for 15 years that the majority of our unknown 'DNA relatives' live or have lived in Pennsylvania. WOW! This information redirected our search. You can see why we've been looking at Pennsylvania for a long time. Contact with these families has brought us a lot of other information that guides our research. It also allowed us to help them.

Haplogroup in Ancestry
Table 5 
(Add this table to the right of the previous one) 
(Add this table to the right of the previous one) 
Description
IN76569=Donald Long
48610=Gilles Long
74552=Darl Long
72314=Jeffrey Waite
IN78205=Gustaf Lang (Finland)
902787=Kenneth Long

At the moment, I am just analyzing the common test of 37 markers (Table 5). However, three members of ​our ​haplogroup have passed the 111-marker test: Gilles Long, Lang (Finland) and Kenneth Long.

If A=B and B=C, then A=C
On​e​ finds that there are only two differences between Jeffrey Waite & Kenneth Long. According to my analysis, the ​MRCA of both would have been born in 1828, i.e. Thomas Long​,​ ancestor of Kenneth Long and, at the same time, of Jeffrey Waite.

You can also see that Darl Long's record is identical to that of Jeffrey Waite. Therefore, these two individuals surely have a ​MRCA who lived in a recent past. This ​MRCA could be a grandfather or a great-grandfather. I hope that in the near future we will have a better idea of the relationship between these two families as well as with Kenneth Long's family.

One dilemma does not wait for the other
According to the information we have obtained from Darl's family, his ancestor John R. Long is said to have been born in 1815 in Pennsylvania, just like his father​,​ and to have Germanic origins. His daughter Sybilla Belle left a note on this subject. This information from Sybilla has been buzzing around in our heads for a long time. But, the arrival of Kenneth Long in our group confronts us with another dilemma.

It seems that Kenneth's family is of British origin, but that is not yet certain. This family has a particular and well-documented genealogy. The majority of this family lived in Massachusetts, with the exception of Isaac Long, Kenneth's ancestor, who went on to live in Pennsylvania. Their documentation up to the 17th century is quite beautiful! A first William Long in MA in the middle of the 17th century: a treasure for this family! But, we do not know from which country they came from. At that time, there were Longs mainly in England, Ireland and Germany. You have just understood that if Kenneth's family has its roots in England, how can Darl Long's family claim to be from Germany? Let's put forward the following answer.

​A temporal measure, not a spatial measure
It is crucial to know that the Y-DNA test relates to time, not space. The Y-chromosome does not change when an individual moves from one country to another. However, a family who lived in Finland in 1513 and whose descendants would have landed in England in 1925 may have undergone mutations during those four centuries, regardless of the country where those descendants lived. This was only a fictitious example to demonstrate that the Darl & Kenneth families may have had a MRCA who lived in Scandinavia in 1556 and whose descendants immigrated to other countries during this time and eventually ended up in the United States in the 17th and 18th centuries.

Table 6 compares my result to the other members of ​haplogroup. It shows that there is no difference between me and Gilles Long.
Table 6 

The difference between me and the other members of ​haplogroup at the genetic distance reflected by the number of different markers on the DNA-37 marker test.

In Table 7, it is clear that L*NGs in Madawaska share a distant ancestor with Kenneth Long. This ​MRCA would have lived four centuries ago. Kenneth's family cannot be referred to as a close-knit family!
Table 7 
Comparison between Gilles Long and Kenneth Long on their MRCA

But, in Table 8, we share a ​'​more recent​'​ ​MRCA with Darl Long (descendant of John R. and Sarah Piper).
Table 8
 
Comparison between Darl Long and myself at our ACPR

A social movement from East to West
Because the immigration movement for several centuries has been from East to West, it is not surprising that those who show a Y-chromosome similar to ours may have lived in Russia, then Scandinavia, then Germany, then the United Kingdom and finally the United States. This interpretation is possible: it remains to be seen how well it applies to our family. In time, others will pass the Y-DNA test. Only one other candidate to join our haplogroup could further clarify Philip Long's recent origins.​