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jeudi 31 décembre 2020

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Philip Long: 
ici, là, mais pas de n'importe où

Pour se rapprocher du lieu de naissance de Philip Long (PL), on doit savoir ce qu'il était à partir des quelques bribes d'information que nous avons. La plupart des chercheur.e.s ont concentré leurs efforts sur la documentation disponible à partir de 1781 aux États-Unis (É-U) et, ensuite, sur les documents qui le concernent une fois arrivé au Canada. Leur travail a servi à mieux le connaître et à orienter la recherche de quiconque a osé formuler des hypothèses, des prédictions quant à son lieu de naissance. 

Au fond, nous cherchons un lieu précis et non seulement un pays. Soyons réalistes, même la tâche est colossale de préciser un pays d'origine pour PL: il ne faut pas perdre espoir parce que nos moyens technologiques et scientifiques modernes arrivent à la rescousse.
​​
(1) Que savons-nous de PL?
   (a) Il était un soldat Loyaliste convaincu et fidèle à l'Angleterre. Il était aussi de religion protestante, du moins une vingtaine d'années après son arrivée au Canada. Il a été un courrier du Roi tout au long de sa vie et a obtenu diverses faveurs de ses supérieurs à cet effet. Les pays prennent soin de leurs vétérans. 

   (b) La majorité des Loyalistes (85%) qui ont subi la Révolution américaine (RA) de 1775-1783 sont demeurés aux É-U en 1783. Ceux qui ont choisi de s'expatrier sont sûrement les plus attachés à la Couronne britannique.

   (c) En 1822, lors de sa rencontre avec le journaliste Écossais John Mann, il s'est identifié comme Américain, soit 39 ans après qu'il ait mis le pied en sol Canadien. Il est raisonnable de croire qu'il serait né aux É-U. C'est d'abord aux É-U qu'on doit chercher sa famille.

   (d) Au cours de la RA, il aurait saisi du courrier militaire dont il aurait fait cadeau à l'Armée britannique. Un tel geste était récompensé et était surtout possible pour des cavaliers davantage que pour des fantassins. Or, PL faisait partie du King's American Regiment (KAR), une cavalerie.

   (e) PL a signé quelques documents. Cependant, au baptême d'Edouard-Narcisse en 1803 à Québec, sa signature était laborieuse et ne démontre pas une longue éducation formelle, ce qui le place dans la majorité des citoyens de cette époque. 
   (f) L'épouse de PL, Marie-Julie Couillard Després, est décédée 25 années après lui à 81 ans . L'âge indiqué sur son certificat de décès dérogeait de 11 années: elle était aussi illettrée. Force est de conclure que l'âge indiqué au décès de PL était aussi erroné. Donc, on ne peut préciser son année de naissance. Les autres membres de la famille ne semblaient pas connaître la date de naissance de leurs parents: cette ignorance de leur part peut être la cause des erreurs quant à l'âge véritable de leurs parents. Cependant, le recensement de 1830 à Clair pourrait indiquer les âges exacts de Philip & Julie: les erreurs auraient donc été commises par les autorités ecclésiastiques.

   (g) En 1975, Mgr Ernest Lang a prétendu que la tradition orale de la famille stipulait que PL était un Écossais né en Pennsylvanie. J'ai fait une étude approfondie de son document. Nous devons en tenir compte comme d'autres possibilités. Lorsqu'il a commencé sa recherche 50 années plus tôt, il disait ne rien savoir de PL. Après qu'il ait découvert des documents religieux à St-Basile concernant sa famille, il a mis fin à sa recherche pour la reprendre lorsque de nouveaux documents lui ont été fournis, quelques décennies plus tard. Quand il a découvert que PL était à l'emploi de l'Angleterre, il a mis un terme à sa recherche, ce qui n'aurait pas été le cas s'il avait découvert que PL était originaire de la France. 

   (h) Après avoir vendu sa propriété à Lac Témiscouata et après avoir obtenu la promesse d'Alexander Fraser qu'il bénéficierait de sa largesse en s'établissant ailleurs sur sa Seigneurie, PL a plutôt choisi de s'établir à Clair. On ne peut que tergiverser sur sa décision.

(2) Les Loyalistes aux É-U
Les Loyalistes étaient répartis tout le long de la côte Est des É-U et aussi loin que la Floride. Certes, on en trouvait davantage à certains endroits tels que New York. Ça va de soi que les Loyalistes peuvent être plus nombreux dans les endroits les plus populeux. Nos recherches ne se limitent pas à quelques États américains.

(3) Le nom de Philip Long dans des feuilles d'appel (muster rolls)
Nous savons que PL a fait partie du KAR à partir de l'automne 1781. Par ailleurs, un Philip Long apparaît sur une feuille d'appel du West Florida Royal Foresters (WFRF) en juin 1781. On rencontre le nom de Phillip Long comme membre du New York Volunteers (NYV) en 1777. Dans ce dernier cas, il n'apparaît que sur une seule feuille d'appel, même si le NYV a maintenu son implication longtemps après. Rien n'indique que PL ait fait partie du WFRF et du NYV. Cependant, il n'en faut pas plus pour développer des hypothèses à ce sujet et lancer des recherches.

(4) Philip Long au Pays de Galles (Wales)
Au 18e siècle, il a existé un Philip Long au Pays de  Galles. Ma recherche a démontré qu'il ne s'agissait pas de PL.

(5) Philip Long de PA dans un régiment Continental
Qui ne connaît pas ce Philip Long via Ancestry? Il a continué de vivre en PA après la RA et a même reçu une pension militaire. 

(6) Philip Long de Virginie
Tout aussi connu des chercheurs que celui de la PA, il est clair qu'il ne s'agit pas de PL.

(7) Des Philip Long après la RA
Il sont nombreux les Philip Long que l'on rencontre dans une variété de documents américains à partir de 1800. Ce fait s'explique surtout parce qu'on améliorait les enregistrements civils, religieux et militaires. Le nom de Philip Long apparaît fréquemment en PA après la RA, assez pour nous faire croire que PL faisait partie d'une famille de la Pennsylvanie. Cependant, aucun document ne montre un Philip Long comme faisant partie d'une famille de la PA ou d'ailleurs aux É-U à l'époque de la RA.

(8) Les arbres de famille
Je porte une attention particulière aux arbres de famille qui poussent comme des champignons depuis quelques années. Ces arbres concernent les familles qui sont restées aux É-U après la RA. Il ne faut pas s'étonner de ne pas trouver une famille Loyaliste reliée à PL.

(9) La documentation Loyaliste de 1775 à 1783
Il est évident que, au cours des premières années de la RA, les Loyalistes n'ont pas tenu des registres précis, même des citoyens qui faisaient partie de la milice à partir de 1775. Pourtant, PL a indiqué dans une lettre écrite à Lac Témiscouata qu'il a fait partie de la RA à partir de 1775. Aucun document le prouve, mais nous devons le croire sur parole.

(10) Une rencontre révélatrice
John Mann, un journaliste arrivé à Québec en provenance d'Écosse en 1822 a rencontré PL et a indiqué ceci dans son livre paru plusieurs années plus tard: The landlord was an American and could speak English with propriety. The landlady was a French woman from Lower Canada, and consequently all the family spoke the French language. After having some conversation with the old gentleman, I retired to bed. Les Écossais ont un accent typique. Force est de conclure que PL n'avait pas un tel accent. Quelques jours auparavant, Mann a rencontré une famille originaire d'Angleterre à son grand contentement puisqu'il ne parlait pas français, ce qui l'incommodait en territoire québécois et en ayant des guides autochtones.  

On peut aussi croire que PL est né aux É-U sans qu'il sache de quel pays européen ses ancêtres provenaient. PL tenait à son allégeance Loyaliste et au fait qu'il avait vécu aux É-U plusieurs décennies auparavant. 

(11) Les passagers en provenance d'Europe
L'immigration de citoyens européens a été interrompue de 1775 à 1783: les navires disponibles ont été monopolisés par la Couronne britannique. Ainsi, des volontaires en provenance du Royaume-Uni ou d'ailleurs en Europe ont pu monter à bord de certains navires. Par ailleurs, à toutes les époques, les listes de passagers immigrant d'Europe en Amérique avant le 19e siècle sont peu nombreuses et peu détaillées. 

(12) La forte présence de soldats Hessois d'Allemagne a attiré mon attention. 
Puisque les supérieurs allemands tenaient un registre détaillé et soutenu de leurs régiments, j'ai exploré la possibilité que PL soit d'origine allemande. Je savais que notre ADN pouvait situer nos ancêtres en Allemagne à une époque. À date, même après des efforts et des ressources considérables, aucun indice permet de démontrer que Philip Lange est devenu Philip Long du WFRF, donc notre ancêtre. Pour finir par savoir où est né PL, on doit éliminer des hypothèses. Tout chercheur formule des hypothèses, des prédictions. Force est de réaliser qu'aucune d'elles n'a été confirmée depuis 25 ans, ce qui ne signifie pas qu'aucun progrès n'a été fait. Lorsque nous cesserons d'émettre des hypothèses, nous cesserons par le fait même de chercher, ce qui est inacceptable à mes yeux, et aux vôtres aussi j'en suis convaincu.

(13) La science: une bouée de secours
L'idée de passer un test Y-ADN vient de Gilles Long, il y a environ 15 années. Sa stratégie a carrément réorienté nos recherches, la mienne du moins. Notre famille s'est retrouvée dans un groupehaplo avec quelques autres individus. Les informations que nous avons sur ces autres familles indiquent que nous avons des ancêtres provenant d'Allemagne et du Royaume-Uni. Il ne faut pas croire pour autant que Philip est né en Allemagne ou en Angleterre. Néanmoins, si PL n'est pas né dans ces régions européennes, ses ancêtres y ont vécu, comme la majorité des immigrants européens venus en Amérique. Nous ne cherchons pas un lieu précis de naissance de PL, mais un pays européen probable. 

Au fil des années, nous espérons que d'autres Américains passeront un test Y-ADN et qu'ils se retrouveront dans notre haplogroupe. Depuis un certain temps, je fais un effort considérable pour convaincre d'autres Long des É-U de passer un tel test. Plusieurs ne connaissent pas l'existence et le pouvoir des ces tests: on doit être patients. La plupart des descendants d'immigrés européens ne savent pas d'où sont originaires leurs ancêtres. Faute de généalogie et de tradition orale, ils sont nombreux à se rabattre sur l'ADN. Cette science est jeune et complexe, mais progresse de jour en jour. Vous avez compris que les autres familles de notre groupehaplo ne peuvent pas nous aider outre mesure, car elles recherchent comme nous leurs ancêtres européens. Cependant, une famille de notre groupehaplo prétend que leurs ancêtres européens proviennent d'Allemagne. C'est avec cette famille que nous partageons la plus importante proximité Y-ADN. 

Les Loyalistes étaient provenaient davantage du Royaume-Uni, mais aussi d'Allemagne. On peut même prétendre que PL soit né aux É-U de parents originaires d'Écosse dont les ancêtres provenaient d'Allemagne. Démontrer qu'un événement est possible ce n'est pas démontrer qu'il est probable et encore moins qu'il est certain. Donc, nos recherches se sont rétrécies depuis ces résultats scientifiques, mais nous continuons de retourner toutes les pierres.... 

(14) Les Écossais au temps de la Révolution américaine (RA)
L'Histoire nous enseigne qu'au cours de la RA les Écossais étaient partagés entre l'armée Continentale (Rebels) et l'armée britannique (Loyaliste). Bon nombre des Écossais Loyalistes se réfugièrent au Canada en 1783. PL a pu faire partie de ce groupe d'Écossais fidèles à l'Angleterre. Il a pu aussi être d'origine britannique. D'ailleurs, dans une de ces lettres écrites à Lac Témiscouata, il a parlé de l'Angleterre dans les termes suivants: My King and my country. Même si notre génétique remonte en Allemagne, s'il était né en Allemagne, il est peu probable qu'il ait parlé ainsi de l'Angleterre. 

(15) Philip Long: ici, là, mais pas de n'importe où
Nos recherches électroniques ont toujours démontré que le nom de Philip Long avant 1775 était courant en Angleterre, en Allemagne, aux É-U et même en Écosse. Un membre de notre famille a passé un mois en Écosse afin d'identifier des familles Long il y environ 50 ans. Selon son rapport, le patronyme Long ou Lang n'existait tout simplement pas. Mais, il y avait des Long en Écosse deux siècles auparavant. C'est en Angleterre que le nom de Philip Long est plus nombreux, sûrement parce qu'on y tenait des registres civils et religieux depuis longtemps. 

(16) Un changement de patronyme
Certains descendants de PL ont préféré adopter d'autres patronymes, surtout celui de Lang. J'ose croire, autant au NB qu'au Qc, le patronyme Long avait une connotation Britannique dont il valait mieux se débarrasser. Les Britanniques n'ont jamais eu bonne presse auprès des Québécois et des Acadiens, et pour cause! Curieusement, Mgr Ernest Lang a prétendu que PL était d'origine écossaise. Pourquoi alors a-t-il accepté de maintenir son patronyme de Lang plutôt que Long? Il aurait été plus conséquent en adoptant Laing et non Lang si l'on en juge par les registres écossais. Le patronyme Lang est plus fréquent en Allemagne qu'en Écosse. 

Notre documentation démontre que PL a maintenu son patronyme de Long tout au long de sa vie. Est-ce que certains descendants ont décidé de changer leur patronyme parce qu'ils savaient que PL était d'origine britannique? On peut le croire, mais aucune information nous permet de l'affirmer. Il faut dire qu'au Qc, les Écossais ne jouissaient pas auprès des Québécois d'une meilleure réputation que les Britanniques. 

(17) Un saut de la documentation à la science
La recherche des origines de PL dure depuis maintenant un siècle. Notre recherche de nouveaux documents, soyons honnêtes, fait du surplace depuis quelques décennies. Je me répète en disant que, au 18 siècle, le fusil était plus indispensable que le crayon, surtout aux É-U. Le manque de documents relatifs à PL n'apparaîtra pas comme par miracle. Mais, la science pourrait bien augmenter nos chances de préciser le pays d'origine des ancêtres de PL. Sans compter que de plus en plus de familles publient des informations sur leurs ancêtres grâce à notre technologie moderne. C'est suffisant pour nous inciter à continuer nos recherches, à formuler des hypothèses et surtout à entrer en contact avec d'autres familles Long. 

Cette technologie nous a surtout permis d'éliminer certaines familles Long qui nous apparaissaient au départ comme reliées à la nôtre. Mieux encore, nous sommes liés à des familles qu'on ne soupçonnait nullement d'être de notre parenté éloignée. 

Qui sait ce que l'avenir nous réserve? Pour l'instant, mes efforts sont dirigés vers le Royaume-Uni où PL ou ces ancêtres récents ont pu y vivre, et ce, même si nous avons des antécédants génétiques allemands.

Philip Long: 
here, there, but not from everywhere
To get closer to the birthplace of Philip Long (PL), we need to know what he was from the few crumbs of information we have. Most researchers have focused their efforts on the documentation available from 1781 onwards in the United States (US) and then on the documents that relate to him once he arrived in Canada. Their work has served to learn more about him and to guide the research of anyone who has dared to formulate hypotheses or predictions about his place of birth. Basically, we are looking for a specific place, not just a country. Realistically, the task of determining a country of origin for PL is a daunting one: we must not lose hope because our modern technological and scientific means are coming to the rescue.

(1) What do we know about ​PL?   
​   ​(a) He was a convinced Loyalist soldier loyal to England. He was also a Protestant, at least twenty years after his arrival in Canada. He was a courier of the King throughout his life and obtained various favours from his superiors to that effect. Countries take care of their veterans. 

   (b) The majority of the Loyalists (85%) who underwent the American Revolution (AR) of 1775-1783 remained in the United States in 1783. Those who chose to expatriate are surely the most attached to the British Crown.

   (c) In 1822, when he met Scottish journalist John Mann, he identified himself as an American, 39 years after he set foot on Canadian soil. It is reasonable to believe that he would have been born in the United States. It is first in the U.S. that we must look for his family.

   (d) During the RA, he would have seized military mail and given it as a gift to the British Army. Such a gesture was rewarded and was more possible for horsemen than for infantrymen. However, PL was part of the King's American Regiment (KAR), a cavalry.

   (e) PL signed some documents. However, at the baptism of Edouard-Narcisse in 1803 in Quebec City, his signature was laborious and does not show a long formal education, which places him in the majority of citizens of that time. 
   (f) PL's wife, Marie-Julie Couillard Després, died 25 years after him at the age of 81. The age indicated on her death certificate was 11 years older than she really was. She was also illiterate. It must be concluded that the age indicated at the time of PL's death was also erroneous. Therefore, we cannot specify his year of birth. The other family members did not seem to know their parents' birth dates: this lack of knowledge on their part may be the cause of the errors in their parents' true ages. 

   (g) In 1975, Bishop Ernest Lang claimed that the family's oral tradition stipulated that PL was a Pennsylvania-born Scotsman. I have made a thorough study of his document. We must consider this and other possibilities. When he began his research 50 years earlier, he said he knew nothing about PL. After he discovered religious documents at St. Basil's about his family, he stopped his research and resumed it when new documents were provided to him a few decades later. When he discovered that PL was employed in England, he stopped his search, which would not have been the case if he had discovered that PL was originally from France. 

   (h) After having sold his property at Lac Témiscouata and after having obtained Alexander Fraser's promise that he would benefit from his largesse by settling elsewhere on his Seigneurie, PL chose instead to settle in Clair. We can only prevaricate ​on his decision.

(2) Loyalists in the United States 
Loyalists were spread all along the east coast of the United States and as far away as Florida. Certainly, there were more in places like New York. It goes without saying that Loyalists can be more numerous in the most populated places. Our research is not limited to a few states in the US.

(3) Philip Long's name in muster rolls 
We know that PL was part of the KAR from the fall of 1781. In addition, a Philip Long appears on a muster roll of the West Florida Royal Foresters (WFRF) in June 1781. We meet the name of Phillip Long as a member of the New York Volunteers (NYV) in 1777. In the latter case, he only appears on one ​muster roll, even though the NYV maintained his involvement long afterwards. There is no evidence that PL was a member of both the WFRF and the NYV. However, this is all that is needed to develop hypotheses about this and to initiate research.

(4) Philip Long in Wales
In the 18th century, there was a Philip Long in Wales. My research has shown that it was not a​bout​ PL.

(5) Philip Long from PA in a Continental regiment
Who doesn't know this Philip Long through Ancestry? He continued to live in PA after RA and even received a military pension. 

(6) Philip Long from Virginia
As well known to researchers as the ​Philip Long in PA, it is clear that he is not ​our ancestor​ PL.

(7) ​Philip Long after the American Revolution
There are many ​citizen namedPhilip Long after the RA, which can be found in a variety of American documents from 1800 onward. This is mainly due to improvements in civil, religious and military records. The name Philip Long appears frequently in PA after the RA, enough to make us believe that PL was part of a Pennsylvania family. However, there are no records showing a Philip Long as being part of a family in ​PA or elsewhere in the U.S. at that time.

(8) Family trees
I pay special attention to family trees that have been growing like mushrooms for a few years. These trees are for families that remained in the US after AR. Not surprisingly, we do not find any Loyalist family related to PL.

(9) Loyalist documentation from 1775 to 1783 
It is evident that in the early years of the RA, the Loyalists did not keep accurate records, even of citizens who were part of the militia from 1775 onward. However, PL indicated in a letter written to Lac Témiscouata that he was a member of the RA from 1775. No document proves this, but we must take his word for it.

(10) A revealing encounter
John Mann, a journalist who arrived in Quebec City from Scotland in 1822 met PL and stated in his book published several years later: The landlord was an American and could speak English with propriety. The landlady was a French woman from Lower Canada, and consequently all the family spoke the French language. After having some conversation with the old gentleman, I retired to bed. Scottish people have a typical accent. It must be concluded that PL did not have such an accent. A few days earlier, Mann met a family from England to his great satisfaction since he did not speak French, which was an inconvenience for him in Quebec territory and having native guides.  

We can also believe that PL was born in the United States without knowing from which European country his ancestors came. PL kept his Loyalist allegiance and identified himself as an American decades after his arrival in Canada. 

(11) Passengers from Europe
The immigration of European citizens was interrupted from 1775 to 1783: the available ships were monopolized by the British Crown. Thus, only volunteers from the United Kingdom or elsewhere in Europe were able to board some ships. Moreover, at all times, the lists of passengers immigrating from Europe to America before the 19th century are few and far between.
 
(12) The strong presence of Hessian soldiers from Germany caught my attention. 
Since the German superiors kept a detailed and sustained record of their regiments, I explored the possibility that PL was of German origin. I knew that our DNA could locate our ancestors in Germany at one time. To date, even after considerable effort and resources, there is no evidence that Philip Lange became Philip Long of the WFRF, thus our ancestor. In order to finally know where PL was born, we have to eliminate hypotheses. Every researcher makes hypotheses, predictions. We have to realize that none of them have been confirmed for 25 years, which does not mean that no progress has been made. When we stop hypothesizing, we stop searching, which is unacceptable to me, and I am sure to you as well.

(13) Science: a lifeline
The idea of taking a Y-DNA test came from Gilles Long, about 15 years ago. His strategy has completely redirected our research, mine at least. Our family found itself in a haplogroup with a few other individuals. The information we have about these other families indicates that we have ancestors from Germany and the United Kingdom. However, this does not mean that Philip was born in Germany or England. However, if PL was not born in these European regions, his ancestors lived there, as did the majority of European immigrants to America. We are not looking for a specific place of birth of PL, but a probable European country.
 
Over the years, we hope that other Americans will pass a Y-DNA test and find themselves in our haplogroup. For some time now, I have been making a considerable effort to convince other Longs in USA to take such a test. Many of them are not aware of the existence and power of these tests: we have to be patient. Most descendants of European immigrants do not know where their ancestors came from. In the absence of genealogy and oral tradition, many of them fall back on DNA. This science is young and complex, but it is progressing day by day. You have understood that the other families of haplogroup cannot help us too much, because they are searching like us for their European ancestors. However, one family of our haplogroup claims that their European ancestors come from Germany. It is with this family that we share the greatest Y-DNA closeness. 

The Loyalists were more from the United Kingdom, but also from Germany. It can even be argued that PL was born in the US to Scottish parents whose ancestors came from Germany. To show that an event is possible is not to show that it is probable, much less certain. So, our research has narrowed since these scientific results, but we continue to turn over all the stones.... 

(14) The Scots at the time of the American Revolution (AR)
History teaches us that during the AR the Scots were divided between the Continental Army (Rebels) and the British Army (Loyalists). Many of the Scottish Loyalists fled to Canada in 1783. PL may have been part of this group of Scots loyal to England. He may also have been of British origin. Moreover, in one of his letters written at Lake Temiscouata, he spoke of England in the following terms: My King and my country. Even if our genetics go back to Germany, if he was born in Germany, it is unlikely that he spoke of England in that way. 

(15) Philip Long: here, there, but not from everywhere
Our electronic research has always shown that the name Philip Long before 1775 was common in England, Germany, the USA and even Scotland. A member of our family spent a month in Scotland to identify Long families about 50 years ago. According to his report, the surname Long or Lang simply did not exist. But there were Long in Scotland two centuries ago. It was in England that the name Philip Long was more numerous, probably because civil and religious records had been kept there for a long time. 

(16) A change of surname
Some descendants of PL preferred to adopt other surnames, especially that of Lang. I dare to believe, in NB as well as in Qc, the surname Long had a British connotation that it was better to get rid of. The British have never had good press among Quebecers and Acadians, and for good reason! Curiously, Mgr Ernest Lang claimed that PL was of Scottish origin. Why then did he agree to maintain his surname of Lang rather than Long? He would have been more consistent in adopting Laing and not Lang if we judge by the Scottish records. The surname Lang is more common in Germany than in Scotland. 

Our documentation shows that PL maintained his surname of Long throughout his life. Did some descendants decide to change their surname because they knew that PL was of British origin? We can believe so, but there is no information that allows us to say so. It must be said that in Quebec, the Scots did not enjoy a better reputation among Quebecers than the British. 

(17) A leap from documentation to science
The search for the origins of PL has been going on for a century now. Our search for new documents, let's be honest, has stalled for a few decades. I repeat myself by saying that, in the 18th century, the rifle was more indispensable than the pencil, especially in the USA. The lack of documents relating to PL will not appear as a miracle. But, science may well increase our chances of clarifying the country of origin of PL's ancestors. Not to mention that more and more families are publishing information about their ancestors thanks to our modern technology. This is enough to incite us to continue our research, formulate hypotheses and above all to get in touch with other Long families. 

This technology has especially allowed us to eliminate certain Long families that initially appeared to be related to our own. Even better, we are connected to families that we had no idea were related to us. 

Who knows what the future will bring? Actually, my efforts are oriented towards the United Kingdom where PL or his recent ancestors could have lived even though we have genetic results  found in Germany four or five centuries ago. 

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