Mgr Ernest Lang, le pionnier
« Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où
tu viens ».
(Proverbe africain)
En 1922, Mgr Lang
se lance dans une aventure qui, sans s’en douter, va susciter de l’intérêt et
des discussions chez de nombreux autres membres de sa famille et dans la
communauté. Il donne le coup d’envoi à une recherche sur les origines de sa
famille : bref, il se lance dans le vide!
Mgr Lang s’attaque
à une tâche colossale. Il est intrigué, non pas par une chose, mais par
l’absence d’une chose. Il n’est pas confus non plus face à des informations
contradictoires. Non! Il s’interroge plutôt quant à une carence d’information: il ne dispose encore d’aucun document qui lui indique une piste à
suivre.
Il n’a pas de
carte pour se guider : d’ailleurs, à quoi servirait une carte, puisqu’il
n’y a pas de routes nulle part. Mais, il entend un bruit au loin, l’écho d’une
tradition orale dont il nous parle dans les termes suivants…
« Il nous faut donc de toute nécessité avoir
recours
aux renseignements que nous ont transmis,
de génération en génération,
ses descendants par voie de tradition orale ».
aux renseignements que nous ont transmis,
de génération en génération,
ses descendants par voie de tradition orale ».
Mgr Lang ne le
sait pas encore, mais, en espérant trouver une histoire de vie toute faite, il
va plutôt se buter à des contraintes coriaces qui vont mettre à l’épreuve sa
détermination et son courage. Durant les 50 années suivantes, Mgr Lang va,
contre vents et marées, tenir le coup et publier un document qui servira de
rampe de lancement pour tous les autres qui oseront continuer son œuvre.
1. Que
savait-il de Philip Long en 1922?
Vicaire à
Saint-François de Madawaska, l’idée lui vient de chercher des documents reliés
à ses ancêtres, en particulier Philip Long. À cette date, la réputation de
Philip Long s’était rendue jusqu’à lui, puisqu’il a, maintes fois, maintenu
qu’il existait une tradition orale qui dressait un croquis de
cet ancêtre intrigant venu des Etats-Unis. Après tout, il s’était écoulé moins
d’un siècle depuis le décès de Philip Long.
Même si la tradition orale d’une famille peut être enjolivée, transformée ou amputée avec le temps, elle peut aussi véhiculer des faits d’une génération à l'autre. Cette tradition orale était d’autant plus importante pour Mgr Lang qu’elle circulait à une époque où la documentation écrite était clairsemée, sinon inexistante.
Même si la tradition orale d’une famille peut être enjolivée, transformée ou amputée avec le temps, elle peut aussi véhiculer des faits d’une génération à l'autre. Cette tradition orale était d’autant plus importante pour Mgr Lang qu’elle circulait à une époque où la documentation écrite était clairsemée, sinon inexistante.
Mgr Lang a été
catégorique : l’existence de Philip et de quelques aspects de sa vie
étaient connus dans son entourage en 1920. Il l’a écrit. Donc, c’était une
réalité connue au début du 20e siècle. Il a eu vent de cette
tradition orale et il l’a transmise à son tour. Il ne s’agit pas ici de faire le procès de cette tradition orale.
Cette tradition
orale semble n’avoir été connue, cependant, que par certains individus. Mon
grand-père, Liguori Long, a toujours prétendu qu’il ne savait rien des origines
de Philip Long. Pourtant, il a vécu à la même époque que Mgr Lang et il
demeurait à quelques pas de sa famille. De toute évidence, il faut attendre de
connaître les véritables origines de Philip avant de juger du bien fondé de
cette tradition orale.
2. Une
recherche documentaire
Pourquoi Mgr Lang
ne s’est-il pas contenté de la tradition orale et pourquoi s’est-il lancé dans
une recherche documentaire ? Mgr Lang savait qu’il devait trouver des preuves
qui permettraient d’infirmer ou de confirmer chacun des aspects de cette
soi-disant tradition orale. Que disait cette tradition orale lorsqu’il a
débuté sa recherche ?
« Philip serait né en Écosse, de parents
protestants, vers l’année 1757. Dans son jeune âge, il aurait émigré dans les
États de la
Nouvelle-Angleterre, demeurant à Philadelphie.
Nouvelle-Angleterre, demeurant à Philadelphie.
Philip avait 18 ans lorsqu’il a accompli un acte
de bravoure sensationnel, un acte d’héroïsme (le vol d’un sac de malle) ».
Mgr Lang n’a pas
lésiné sur la stratégie à adopter pour en savoir davantage sur les origines de
Philip. Il a lancé une recherche de documents tous azimuts.
Quelles étaient ses motivations et ses préoccupations à cette époque pour entreprendre une telle aventure ?
Quelles étaient ses motivations et ses préoccupations à cette époque pour entreprendre une telle aventure ?
(1)
Il a dû être insatisfait et perplexe
devant cette tradition orale. Elle était incomplète et elle a pu lui sembler
contradictoire à certains égards.
(2)
Comme il était de foi catholique, il
était sûrement interpellé par le fait que Philip était de foi protestante.
(3)
Mgr Lang a dû être intrigué par le fait
que, dans la même famille, certains portaient le nom de Long et d’autres le nom
de Lang.
(4)
Mgr Lang a dû être remué par le fait que
Philip avait des liens militaires avec l’Angleterre qui avait mauvaise presse
chez les Acadiens et les Franco-Québécois de son époque.
(5)
Il a dû être conscient que les
Loyalistes avaient déplacé les paisibles Acadiens de Ste Anne (Fredericton) qui
n’ont eu d’autres choix que de s’établir plus au Nord dans la région du
Madawaska.
(6)
Il avait le sens du devoir, car il
dit : «…je considère comme un devoir sacré de famille de faire connaître à
ses descendants, la carrière exceptionnelle de cet homme remarquable ». Donc,
s’il existait des attentes familiales pour éclaircir la tradition orale, il y
avait des interrogations qui circulaient dans sa famille à ce sujet. Je suis
convaincu que Mgr Lang était rongé par de sérieux doutes quant à l’ensemble de
l’histoire personnelle de Philip.
(7)
Il ne manquait pas non plus de fierté
familiale. Malgré ce noble sentiment, il a sûrement voulu s’assurer qu’il y
avait un fond de vérité à cette tradition orale qui faisait de Philip un
individu remarquable, voire un héros.
(8)
Il a dû savoir que cette aventure
exigerait de lui du courage à toute épreuve. Mgr Lang savait dans son for
intérieur qu’il était capable de supporter des frustrations et qu’il ne
lancerait pas la serviette dès les premiers revers. Pour ma part, je suis
davantage étonné par la force de son caractère que par ses écrits. Mgr Lang a
écrit à propos d’un individu qu’il qualifiait de « héros », sans savoir que
lui-même avait posé un geste d’aussi grande importance pour les générations
suivantes.
Je n’ai pas vraiment connu Mgr Lang. Cependant, à travers son livre que j’ai lu à l’envers et à l’endroit, je crois être capable de me faire une bonne idée de sa personnalité et de son caractère. Curieusement, plus je feuillette ce livre, plus je m’émerveille devant autant de ténacité. Je viens de consacrer 50 jours à ma recherche, tandis que, lui, il a dédié 50 années à la sienne. Permettez-moi d’être estomaqué devant sa détermination.
3. Mi-fiction, mi-réalité
Mgr Lang a vite réalisé, en 1975, que sa documentation au sujet de Philip Long serait aride pour ses lectrices et ses lecteurs. Il a donc pris la décision d’envelopper ces documents dans un texte qui susciterait de l’intérêt. Il est évident qu’il avait un talent d’écrivain et de conteur. Sans fausser la nature de sa documentation, il a produit un texte mi-fictif et mi-réel à propos de Philip Long. Voici ce qu’il dit au début du premier chapitre de son livre.
Je n’ai pas vraiment connu Mgr Lang. Cependant, à travers son livre que j’ai lu à l’envers et à l’endroit, je crois être capable de me faire une bonne idée de sa personnalité et de son caractère. Curieusement, plus je feuillette ce livre, plus je m’émerveille devant autant de ténacité. Je viens de consacrer 50 jours à ma recherche, tandis que, lui, il a dédié 50 années à la sienne. Permettez-moi d’être estomaqué devant sa détermination.
3. Mi-fiction, mi-réalité
Mgr Lang a vite réalisé, en 1975, que sa documentation au sujet de Philip Long serait aride pour ses lectrices et ses lecteurs. Il a donc pris la décision d’envelopper ces documents dans un texte qui susciterait de l’intérêt. Il est évident qu’il avait un talent d’écrivain et de conteur. Sans fausser la nature de sa documentation, il a produit un texte mi-fictif et mi-réel à propos de Philip Long. Voici ce qu’il dit au début du premier chapitre de son livre.
« Ses nombreux descendants, tous originaires du
Madawaska, tant américains que canadiens, ont entendu raconter, comme un conté
de fées, le récit de ses merveilleux exploits, accomplis dans sa prime
jeunesse. Ces belles histoires, enjolivées du parfum de légende, ont sans doute
bercé leur enfance.
Par souci de vérité historique, je me fais un
devoir de diviser mon travail en deux phases ou en deux parties bien
distinctes :
a) La première, tintée de légende,
comportera la captivante histoire d’un acte de bravoure héroïque, d’un exploit
de Philip, tel que transmis de génération en génération par la tradition orale
de ses descendants.
b) La seconde partie, non tinté de
légende, comportera le récit de la vie de cet homme valeureux que fut Philip
Long, avec des documents authentiques à l’appui ».
Mgr Lang nous met donc en garde dès le début de son
livre contre des interprétations qui pourraient fausser notre perception de ses
documents. Il savait fort bien faire la distinction entre la fiction et la
réalité.
Mais, au fil du temps, nous avons mélangé les deux au
point de ne plus savoir ce qui a caractérisé Philip et sa vie réelle. Vous
savez tous que je doute, comme d’autres, de la véracité de cette tradition
orale à la source de la recherche de Mgr Lang. D’ailleurs, si nous continuons
cette recherche, c’est justement parce que nous la jugeons insatisfaisante.
Mgr Lang a émis une hypothèse de recherche qu’il n’a
pas pu infirmer ou confirmer en bout de ligne. Il a été honnête : il
savait ce que ses documents lui permettaient d’affirmer et ce qu’il ne pouvait
prétendre tout autant. Il savait qu’il devait éviter de se mettre les pieds
dans les plats!
Là où le bât blesse, c’est que des éléments de sa
fiction ont fini par être considérés comme des faits appuyés de documents.
Néanmoins, il aura réussi à susciter notre intérêt qui a persisté jusqu’à ce
jour. Il est responsable de ses écrits, mais pas des racontars qui en ont
découlés. Il n’est donc pas étonnant que j’apprécie celles et ceux qui ont fait
le moindre effort pour mieux distinguer la vraie vie de Philip de la vie
fictive qui a fini par prendre beaucoup de place dans nos discussions et nos
travaux de recherche. Au fond, ce n’est pas la fin du monde qu’on ait enjolivé
la vie de notre ancêtre!
4. Mgr Lang roule ses manches…..de soutane!
Ça y est, Mgr Lang lance sa recherche, en 1922. Voici
comment il décrit ce point de départ.
« Oui, mais en sortant du domaine de
la tradition orale, toujours intéressante sans doute, mais sujette à des
variations nombreuses dans les récits des narrateurs, où trouver des documents
écrits, authentiques, pour confirmer le récit oral du glorieux exploit de
l’ancêtre valeureux, dans le présent cas ? ».
Mgr Lang savait s’émouvoir devant un document, surtout
lorsque c’est le tout premier qu’il découvre se rapportant à son ancêtre. Voyez
par vous-même.
« Or, voici qu’au début de mes
recherches au sujet de la petite histoire de mon ancêtre, jaillit d’une manière
tout à fait inattendue, une lueur d’espérance, un jalon au milieu de désert. Ce
jalon, c’est la voie qui s’ouvre devant moi ».
Quiconque a consacré des énergies à cette recherche
généalogique ne peut faire autrement que d’être ému de sa réaction devant la
première preuve historique relative à Philip. Avec le temps, il fera de
multiples autres découvertes, surtout lorsqu’il scrutera les fonts baptismaux
de Saint-Basile.
Il a découvert dans le livre du Père Thomas Albert un
paragraphe qui parle de la visite de Mgr Plessis de Québec au domicile de
Philip et de Julie à leur ferme du Lac Témiscouata. Le secrétaire de Mgr
Plessis fait mention d’un dénommé John Lang au lieu de Philip Long qui vit à
cet endroit. Mgr Lang ne le savait pas encore, mais il réalisera bientôt, comme
nous, que rien ne semble régulier ou normal dans la vie de notre ancêtre. À chaque
tournant, nous rencontrons de nouvelles interrogations, des situations plus
complexes que les précédentes. Philip est aussi difficile à saisir qu’un savon
dans l’eau…
Mgr Lang trouvera dans le livre du Père Thomas Albert
une mention quant à ce « vol de sac de malle ». Là non plus il n’a pas caché sa
grande joie : Philip avait bel et bien existé! Il n’y avait plus à en
douter. Ce livre a vraiment été la bougie d’allumage de la recherche de Mgr
Lang.
5. Mgr Lang : un documentariste infatigable!
Tout en racontant un récit personnel de la vie de
Philip, Mgr Lang ne perd pas de vue la recherche de documents. Voici comment il
débute le 2e chapitre de son livre.
« Sans doute, c’est déjà une joie
véritable que de pouvoir raconter un événement historique remarquable transmis
par la tradition orale, surtout s’il s’agit d’un exploit accompli par un
ancêtre valeureux, mais combien plus agréable encore de faire le récit de ce
même événement, s’il est corroboré par un document écrit datant d’un siècle ou
deux. Alors, quelle valeur accrue cela lui donne et quelle émotion on éprouve à
déchiffrer ce vieux parchemin, jauni avec le temps ».
En 1923, après son ordination sacerdotale, Mgr Lang
est nommé vicaire de Mgr Dugal, curé de Saint-Basile. C’est là qu’il va
découvrir le pot aux roses.
« Dans les dits anciens registres
paroissiaux, à mon grand étonnement et à mon grand enchantement, je découvris
les enregistrements de naissance de plusieurs des enfants de la famille de
Philip Long et de Marie-Julie Couillard-Després, vivant alors au Lac
Témiscouata, et faisant baptiser leurs enfants à Saint-Basile, seule paroisse
en existence dans la région ».
Mgr Lang fera de nombreuses autres découvertes par la
suite, des découvertes qui le conduiront à se poser d’autres interrogations
quant aux origines de Philip.
Ses recherches ne donnaient pas toujours les fruits
escomptés.
« Nous revenions donc chez nous avec
les seuls documents puisés au bureau d’enrégistrement de Rivière-du-Loup.
C’était peu, c’était même décevant. C’était tout de même, un petit quelque
chose ».
Certes, entre 1922 et 1974, il a fait la découverte de
nombreux documents que nous consultons encore de nos jours. Mais, en 1974, un
dénommé Georges Sirois va le mettre au courant d’un dossier militaire aux
Archives d’Ottawa, un événement qui va changer le cours de sa recherche à tout
jamais.
Ce dossier comporte plusieurs fiches que nous
connaissons tous. Mgr Lang a réalisé pour de bon que Philip était un militaire,
un Loyaliste et qu’il pouvait obtenir des documents écrits de la main de
Philip. Peu après, il met la main sur des feuilles d’appel (muster rolls) du King’s American
Regiment (muster rolls). Son univers de recherche vient de prendre un autre
tournant. Il s’intéressait jusque-là à Philip, père de famille. Maintenant, il
doit va s'intéresser à Philip, soldat Loyaliste.
Cette découverte continue d’avoir un impact de nos
jours. À cette époque, le dossier militaire d’un soldat comportait plus
d’information que son dossier civil, surtout s’il ne s’était pas marié.
NOTE. Il est raisonnable de croire que Mgr Lang était
conscient que ses découvertes provoqueraient des remous dans sa famille et dans
sa communauté. Cependant, et même s’il ajoutait un volet de fiction à ses
écrits, il a démontré qu’il était animé avant tout par la recherche de la
vérité. J’ose croire que tout au long du 19e siècle tous les
habitants de Clair savait que Philip avait combattu dans un régiment Loyaliste.
Il faut dire que, à cette époque et selon les recensements de Deane &
Kavanaugh, les habitants de Clair étaient d’origines diverses : Acadienne,
Québécoise, Écossaise, Irlandaise, Américaine. Il est probable que le fait des origines américaines, par exemple, ne causait aucun souci.
6. La « Fortune des Long/Lang »
Nous avons tous eu vent de cette histoire mirobolante
concernant ladite Fortune des Long/Lang. Mais, bien peu d’entre nous savent que
Mgr Lang n’a rien ménagé pour qualifier cette légende d'arnaque. Voici comment
il décrit cette légende :
1.
Ladite fortune comprenait une immense propriété terrienne, soit, selon
les plus enthousiastes promoteurs de la cause, tout le territoire de la célèbre
Seigneurie du Lac Témiscouata (soit six milles de profondeur sur tout le
pourtour du lac.
2. Et en plus, selon les extrémistes, il était
supposé y avoir une réserve d’argent de plusieurs millions de dollars déposés
dans les grandes banques d’Angleterre, attendant les réclamations des
descendants héritiers du héros en question : Philip Long.
C’est suite à une rencontre au bureau des Archives de Québec avec l’archiviste Pierre-Georges Roy que Mgr Lang a compris qu’il s’agissait d’une arnaque. M. Roy s’est adressé à Mgr Lang dans ces termes :
« Des légendes de cette sorte, il y
en a dans un grand nombre de familles, et des gens se sont ruiné à chercher des
fortunes inexistantes
».
Décidément, notre famille regorge des légendes de
toutes sortes. Je suis prudent lorsqu’on prétend que l’histoire orale de ma
famille stipule que….
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mgr Lang ne
manquait pas de cran. Vraiment, il n’était pas piqué des vers. Il ne se gênait
pas pour prendre des risques de toutes sortes et y mettre les efforts voulus.
J’ajoute qu’il n’était pas assis devant un ordinateur pour faire sa recherche: il se rendait sur place pour consulter des documents et rencontrer des personnes qui, plus souvent qu’autrement, le mettaient dans ses p’tits souliers.
J’ajoute qu’il n’était pas assis devant un ordinateur pour faire sa recherche: il se rendait sur place pour consulter des documents et rencontrer des personnes qui, plus souvent qu’autrement, le mettaient dans ses p’tits souliers.
7. Conclusion
Je ne vous ai fait part que de quelques détails du livre de
Mgr Lang, en espérant que vous le lisiez d’un couvert à l’autre. Lorsqu’on le
consulte souvent, on réalise l’ampleur et l’importance de son travail de
généalogie.
Il était animé par la recherche de la vérité. Il n’a
jamais été préoccupé par la réaction que son livre provoquerait. Il ne se
doutait pas non plus que son œuvre allait continuer, lorsqu’il a généreusement
donné toute sa documentation à mon frère Ghislain.
Il est surprenant de lire qu’il a terminé son livre en
posant la question suivante :
« Y aurait-il d’autres informations
aux archives au sujet de Philip Long, concernant sa provenance, son âge et sa
parenté ? ».
Pour ma part, je n’ai que deux mots à lui dire :
Merci Ernest!
Référence
Lang, Mgr Ernest. L’Héritage des Lang/Long. Recit biographique, généalogique et historique de John Philip Long (1757-1832). (aucune date de publication n’est indiquée, mais je crois qu’il a terminé son livre en 1976).
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